L'ex-ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui avait menti avec aplomb au président François Hollande, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et aux députés de l'Assemblée nationale sur l'existence d'un compte non déclaré à l'étranger, a affirmé mercredi 26 juin avoir cependant respecté "deux tabous" dans ses dénégations. "Il y a deux tabous que je n'ai pas transgressés, au moins", a expliqué l'ancien député devant la commission d'enquête parlementaire mise en place après qu'il a avoué détenir un compte bancaire caché à l'étranger. "Le premier, contrairement à ce qui est écrit : je n'ai jamais juré ne pas détenir de compte sur la tête de mes enfants, jamais", a-t-il affirmé. "Le deuxième tabou : mentir par écrit à l'administration dont j'avais la charge m'a semblé impossible", a-t-il ajouté.