Vidéo Tapie s'en prend à Montebourg et dit ne plus vouloir "être élu"
Le tout nouveau patron de presse était l'invité du JT de 20 heures de France 2.
Bernard Tapie était vendredi 21 décembre l'invité du journal de 20 heures de France 2. L'homme d'affaire, tout nouveau patron de presse, a fait une au point notamment sur son arrivée à la tête de quotidiens tels que La Provence, Nice-Matin, Var-Matin ou encore Corse-Matin. Francetv info vous résume les principaux éléments.
Il accuse Arnaud Montebourg
Bernard Tapie a affirmé, vendredi 21 décembre, que "tout le cabinet [du ministre du redressement productif Arnaud] Montebourg a travaillé à mort pour empêcher" qu'il rachète les titres de presse du Groupe Hersant Médias.
Arnaud Montebourg a aussitôt réagi. "L'offre de l'alliance Tapie-Hersant n'a bénéficié d'aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République", écrit-il dans un communiqué mis en ligne par Le Lab. "Le ministère du Redressement productif tient à rappeler que dans le dossier Hersant, ses équipes et notamment le CIRI [Comité interministériel de restructuration industriel] ont travaillé, comme toujours et conformément à sa déontologie, avec beaucoup de sérieux au côté des différents repreneurs en compétition".
Il fait la leçon aux journalistes
Le nouveau patron de presse s'est également adressé indirectement aux journalistes de Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin ou encore La Provence, pour définir sa politique en tant que patron : "Je comprends tout mais il va falloir qu'ils comprennent aussi mes inquiétudes à moi. Leurs inquiétudes, c'est de pouvoir faire leur boulot en toute liberté, indépendamment de tout pouvoir. Le mien, c'est qu'ils ne disent pas de conneries."
Il ne veut pas faire de politique
A la question de Laurent Delahousse sur ses ambitions politiques à Marseille, l'ancien ministre a répondu : "Je n'ai plus envie d'être élu."
Il défend Gérard Depardieu
L'homme d'affaires a également été interrogé sur son opinion quant à Gérard Depardieu et la polémique autour de son exil fiscal. "On a réussi à faire croire aux gens que ceux qui étaient pauvres, c'est à cause des riches", a lancé Bernard Tapie, ajoutant à l'intention de François Hollande : "Le président, dans son premier discours, a dit : 'j'aime pas les riches'. Il a prononcé ces mots : 'je n'aime pas les riches'. De la part de quelqu'un d'intelligent qui dirige le pays, ça a une signification."
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