Affaire des Mutuelles de Bretagne : Richard Ferrand mis en examen
L'affaire des Mutuelles de Bretagne refait surface mais Richard Ferrand a prévenu : il ne démissionnera pas de son poste à la présidence de l'Assemblée nationale après sa mise en examen.
Dans un communiqué publié dans la nuit du mercredi 11 septembre, Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale persiste et signe : il ne quittera pas son poste, malgré sa mise en examen dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Dès jeudi 12 septembre, sur Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye monte au créneau pour défendre Richard Ferrand. Ce proche d'Emmanuel Macron a-t-il favorisé sa compagne dans une affaire immobilière entre elle et les Mutuelles de Bretagne, qu'il dirigeait à l'époque des faits ?
L'affaire divise et provoque des tensions parmi les députés
Selon les trois juges lillois, il existe bien des charges suffisantes pour étayer la prise illégale d'intérêts. Les magistrats reprochent à Richard Ferrand d'avoir poussé les Mutuelles de Bretagne à installer un centre médical dans un local appartenant à sa compagne, pour un loyer de 3 600 € par mois. À l'Assemblée nationale, l'affaire divise et provoque des tensions, au point qu'une députée de la majorité va interrompre au cours d'une interview un député communiste. Richard Ferrand se dit serein, rappelant dans cette affaire qu'une première plainte en 2017 avait été classée sans suite.
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