: Vidéo "Mépris" et "calomnie": quand Sarkozy parle de l'affaire Bettencourt
L'ex-chef de l'Etat est chez le juge à Bordeaux et pourrait être mis en examen. Nicolas Sarkozy a toujours fait preuve du "mépris le plus cinglant" à l'égard des accusations portées contre lui.
AFFAIRE BETTENCOURT - Face aux caméras, Nicolas Sarkozy a toujours fait preuve du "mépris le plus cinglant" à l'égard des accusations portées contre lui dans l'affaire Bettencourt. Dès juillet 2010, puis pendant la campagne présidentielle, l'ancien président de la République n'a eu de cesse de dénoncer "les ragots", "la médisance", "la méchanceté" et "la volonté de détruire" sans jamais s'expliquer sur ce qu'il nomme "une calomnie".
Jeudi 22 novembre, l'ex-locataire de l'Elysée est pourtant interrogé par un juge d'instruction à Bordeaux en vue d'une possible mise en examen. Le juge Jean-Michel Gentil et ses collègues, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, veulent entendre Nicolas Sarkozy, après avoir recueilli des éléments leur permettant de soupçonner un possible financement illicite de sa campagne de 2007, voire des remises de fonds ultérieures.
L'ancien chef de l'Etat pourrait se voir notifier des poursuites dans le volet du dossier portant sur un présumé "abus de faiblesse" sur la nonagénaire, troisième fortune de France, aujourd'hui sous tutelle de sa famille. Une sortie de l'interrogatoire avec le statut de "témoin assisté" est aussi techniquement possible si ses explications parviennent à convaincre le juge. Avant de savoir ce que Nicolas Sarkozy a dit au juge, retour sur ses précédentes déclarations.
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