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Vidéo "J'étais fou de rage" : Eric Dupond-Moretti raconte sa colère après avoir été repris par Patrick Balkany sur son âge

L'avocat avait été brusquement interrompu par son client lors d'une déclaration à la presse lundi, à l'issue de la première journée d'audience du procès des Balkany pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et corruption active. 

Article rédigé par franceinfo
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Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, et son avocat Eric Dupond-Moretti, le 13 mai 2019 au tribunal correctionnel de Paris.  (MEHDI TAAMALLAH / NURPHOTO / AFP)

Il reconnaît avoir été "fou de rage" après les faits. Eric Dupond-Moretti, l'avocat du maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, est revenu, vendredi 17 mai auprès de la RTS, sur un moment fort de la première journée du procès des Balkany pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et corruption active. 

Le 13 mai, à l'issue d'une première journée d'audience du procès de Patrick et Isabelle Balkany, Eric Dupond-Moretti fait une déclaration à la presse. Le ténor du barreau évoque d'emblée l'état de santé d'Isabelle Balkany, la femme et première adjointe du maire de Levallois-Perret, absente car hospitalisée après avoir fait une tentative de suicide début mai. "Madame Balkany est dans un état psychologique très fragile, c'est incontestable. Son mari, qui a 71 ans, l'a découverte inanimée et la pensait morte..." relate Eric Dupond-Moretti devant les journalistes. Son client l'interrompt alors : "Soixante et onze bientôt, ne me vieillissez pas. Soixante-dix, ça me suffit !"

L'avocat lui répond alors que "ce n'est pas bien grave", mais l'édile insiste. "J’étais fou de rage", reconnaît Eric Dupond-Moretti sur le plateau de la RTS. "Je suis vraiment fâché. Parce qu’à ce moment-là, c’est moi qui avais la parole, il me corrige là-dessus et ça atténue évidemment la portée de mon propos", explique-t-il. 

Les deux hommes ont-ils reparlé de cet incident ? "Secret professionnel", répond Eric Dupond-Moretti en riant. L'avocat déclare à la RTS qu'il "aime bien" son client. "Je le connais suffisamment pour voir que cette réaction-là, elle s'inscrit dans ce qu'il est au fond", développe Eric Dupond-Moretti, assurant ne pas avoir envisagé d'"abandonner le dossier". Patrick Balkany, dit-il, "n'est pas résumé à sa fraude fiscale"

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