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Affaire Bourgi : Jean-Marie Le Pen mouillé à son tour

Selon Robert Bourgi, Omar Bongo a financé la campagne présidentielle de 1988 de Jean-Marie Le Pen. "Des propos de malade mental ou de voyou", dénonce le président d'honneur du Front national.
Article rédigé par franceinfo
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Après Chirac et Villepin, Le Pen ? Robert Bourgi continue de distiller ses révélations sur l'argent noir de la Françafrique. “J'affirme aujourd'hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qui est le sien, a fait le détour de Libreville et d'Abidjan avant les élections présidentielles de 1988. Peu de Français savent que ce raciste et ce xénophobe était allé à Libreville et à Abidjan.”

Interrogé sur BFM TV, l'avocat poursuit : “Et le président Bongo m'a dit à moi - et M. Foccart était présent - Le Pen il a été content de partir avec l'argent d'un nègre”.

Des propos-chocs qui ont fait bondir le principal intéressé. Invité sur France Info, Jean-Marie Le Pen parle de “propos de malade mental ou de voyou”.

Hier, Robert Bourgi avait mouillé Jacques Chirac. Ce matin, il en rajoutait, expliquait avoir versé l'équivalent de 20 millions de dollars à Chirac et Villepin, son secrétaire général puis ministre entre 19997 et 2005.
_ Ensuite, l'avocat a étendu son réquisitoire aux prédécesseurs, “ces pratiques existaient même du temps de M. Pompidou, même du temps de M. Giscard d'Estaing et même du temps de M. Mitterrand.”

Des propos qualifiés de diffamatoires par les personnes mises en cause - des procédures judiciaires doivent être lancées.
_ De son côté, l'Ordre des avocats a annoncé l'ouverture d'une enquête déontologique, estimant que le rôle d'intermédiaire pour la transmission des fonds occultes était incompatible avec sa profession.

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