Accord entre le Conseil de Paris et l'UMP sur l'indemnisation des emplois fictifs
Alors qu'une quinzaine de militants du collectif "Sauvons les riches" manifestait devant l'Hôtel de Ville contre le protocole d'indemnisation, le Conseil de Paris l'adoptait à une large majorité. Ce texte scelle l'engagement de l'UMP et de l'ancien président Jacques Chirac à indemniser la ville de Paris à hauteur de 2,2 millions d'euros, soldant l'affaire des emplois présumés fictifs à la mairie de la capitale.
Début septembre, le bureau politique de l'UMP a décidé de rembourser 1,7 million d'euros sur 2,2 millions d'euros dus à la mairie de Paris dans cette affaire, le reste étant à la charge de M. Chirac. Ces sommes correspondent aux emplois fictifs recensés dans l'affaire qui vaut à M. Chirac d'être prochainement jugé pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance".
La ville de Paris retire donc sa constitution de partie civile, de sorte que Jacques Chirac, qui fut maire de Paris avant d'accéder à l'Elysée, se retrouvera sans adversaire au tribunal, fin 2010 ou début 2011. La Ville de Paris "obtient aujourd'hui la réparation à laquelle aspiraient légitimement les Parisiens", a déclaré Bertrand Delanoë lors de son intervention devant le Conseil préalable au vote. Un point de vue qui n'est pas partagé par d'autres élus de la capitale, notamment Verts.
Caroline Caldier, avec agences
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