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À Marseille, Jean-Luc Mélenchon déplace les foules

Pour un de ses derniers meetings avant le premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a encore fait se déplacer des dizaines de milliers de personnes, 100.000 à 120.000 selon les organisateurs.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Paris et Marseille à égalité : le Front de Gauche annonce 120.000 personnes sur la plage du Prado, autant qu'à sa "prise de la Bastille" dans la capitale le 18 mars dernier. Aux cris de "résistance !" , "tous ensemble !" et bien sûr de la Marseillaise, le candidat de la gauche de la gauche n'en finit plus d'attirer des spectateurs.

C'est Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui annonce l'arrivée à la tribune du possible troisième homme : "Madame Le Pen, le cauchemar ne fait que commencer." Jean-Luc Mélenchon prend le relai pour un discours général autour des institutions et des valeurs : "La France ne peut être que la République et la Nation qu'elle est à la condition d'être une Nation unversaliste."

"Nous écrivons une page de l'histoire de la gauche."

Le candidat du Front de Gauche profite de son meeting pour railler Nicolas Sarkozy et François Hollande qui seront tous les deux à Paris ce dimanche : "Demain, ill ne sera question que de l'attroupement de la Concorde et du rassemblement du bois  [de Vincennes]."

Il ironise sur les visites de Nicolas Sarkozy à Marseille, un président qui "parle exclusivement de la sécurité qu'il n'est pas capable d'assurer" , avant de commenter : "Foutez-nous la paix !"

 

Jean-Luc Mélenchon insiste sur "la France des travailleurs" , il évoque "la souffrance au travail, la mort au travail — 564 morts par an dont on ne parle jamais , 43.000 accidents du travail qui aboutissent à une invalidité, voilà les maux dont on ne parle jamais" . Il propose une réforme des CHSCT, avec un nouveau droit, celui "de l'alerte écologique" .

Natif de Tanger, au Maroc, Jean-Luc Mélenchon lance que "notre chance, c'est le métissage" . Celui dont "l'ennemi" est le Front national rappelle que c'est par "Arabes et Berbères" que sont arrivés en Europe "la science, les mathématiques ou la médecine", alors que sur le vieux continent "l'obscurantisme jetait à terre l'esprit humain" .

Celui qui a doublé ses intentions de vote en l'espace de deux mois conclut sous un grand soleil, devant une foule enthousiaste : "L'insurrection citoyenne des Français est commencée, elle se donne rendez-vous dans les urnes."

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