Pic de pollution : au maximum
Ce n'est pas le bon jour pour se mettre dans les embouteillages avec un pic de pollution maximum. Quatre jours maintenant que la capitale suffoque. D'autres grandes villes sont concernées en région. Rejets d'échappements, températures froides, le cocktail est irrespirable.
Depuis 4 jours, l'air de Paris se remplit de particules toxiques. Une pollution visible à l'oeil nu et ressentie des qu'on sort.
Ça pue.
Je suis pas malade ni enrhumée, mais je tousse, j'ai les yeux qui piquent.
On a des difficultés à respirer.
Ce matin chez Airparif, qui mesure la qualité de l'air, l'indice était de 95 sur une échelle de 0 à 100. Du jamais vu depuis 2007.
On a très peu de vent pour disperser la pollution. Et en hiver, l'inversion de températures bloque les particules au niveau du sol par un effet de cloche.
Les automobilistes sont priés de réduire leur vitesse de 20 km/h, et le stationnement résidentiel est gratuit pour favoriser les transports en commun. Pour les écologistes, il faudrait des mesures à long terme.
Il faut moins de véhicules diesel, responsables de beaucoup d'émissions et il faut se débarrasser des foyers à feu ouvert. Une cheminée ouverte émet beaucoup de particules.
Toute la France respire mal. En rouge, les régions les plus touchées en orange, celles moyennement polluées, et en vert, pas du tout. Les responsables : les industries pour 31%, les habitations pour 30%, l'agriculture 20%, les transports 15%. La France est menacée d'une amende par Bruxelles, pour non-respect des normes de la qualité de l'air.
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