Photovoltaïque chinois : le revirement européen ?
Ancienne professeur, elle a sauvé des vis.
Une nouvelle fracture entre la France et l'Allemagne sur l'Europe. La chef du gouvernement de la 1ere puissance économique européenne, Angela Merkel, a reçu le chef du gouvernement de la première puissance économique asiatique, Li Keqiang. Berlin a rejeté l'idée d'une taxe douanière sur les panneaux solaires chinois. Pékin est accusé de dumping, à savoir de vendre à prix cassés pour conquérir les marchés. Bruxelles avait propose la sanction. Aujourd'hui, elle est compromise.
A la santé des échanges commerciaux entre l'Allemagne et la Chine. Quand Angela Merkel et le Premier ministre Chinois sont d'accord, c'est Bruxelles qui trinque. En particulier, l'idée d'une taxe que la commission voulait imposer sur les importations en provenance de Chine.
Ce serait une mesure qui causerait des dégâts, sans avoir le moindre effet positif.
Nous ne voulons pas qu'il y ait une taxe permanente sur les importations chinoises. la proposition de la Commission européenne de taxer à 47 % les importations de panneaux solaires, made in China. Selon Bruxelles, les Chinois pratiquent une concurrence déloyale. Pour faire baisser leurs prix et conquérir des marchés, ils subventionnent généreusement leurs entreprises. Seulement, dans cette guerre commerciale, chacun rend coup pour coup. La Chine menace à son tour de taxer les produits européens. Dans ce cas, l'Allemagne aurait beaucoup à perdre. Elle a exporte l'année dernière 66 milliards d'euros vers la Chine. Contre seulement 15 milliards pour la France. Paris peut donc se permettre un bras de fer avec Pékin, elle soutient l'idée d'une taxe. Mais l'Allemagne a déjà rallié à sa cause 17 autres pays de l'UE.
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