Philippines : urgence, état sanitaire à risques
Odeur, risque d'épidémie, les autorités veulent en finir.
On expose ce qui appartenait aux victimes.
Deux corps ont été reconnus.
C'est leur mère.
Tous les cadavres non reconnus iront dans les fosses communes que l'on construit un peu partout. Pour les blessés, ce n'est pas facile. Les hôpitaux sont endommagés. Celui de Bethany a cessé toute activité.
On se sent démunis mais il faut faire quelque chose. Sans aide, pas d'espoir, pas de paix.
L'hôpital public fonctionne tant bien que mal avec un seul générateur.
Beaucoup de patients arrivent et il nous faut des infirmières, des médicaments et nous manquons de tout.
Les cas sérieux, notamment les enfants, sont emmenés à l'aéroport. Un petit dispensaire y est installé.
On a beaucoup de déshydratations, de malnutrition. La plupart des patients n'ont pas mangé depuis le typhon.
Les cas prioritaires sont embarqués vers Manille ou Cebu, dans des hôpitaux dignes de ce nom. La fin du cauchemar.
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