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Philippines : 6 jours après le typhon

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Article rédigé par franceinfo
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A l'étranger, un document sur ce que certains appellent un "goulag moderne". Cela se passe en Russie où pour beaucoup, les prisons sont redevenues une arme de répression politique. Vous allez découvrir l'une de ces prisons. Une équipe de "Envoyé Spécial" a mené l'enquête.

Les Pussy Riot, c'est ce groupe punk qui l'an dernier a investi la plus grande cathédrale de Moscou Pour un happening. Nadia, en robe verte, a été arrêtée pour hooliganisme et incitation à la haine religieuse. Cette performance lui a valu 2 ans de prison. Elle comparaissait pour une éventuelle libération conditionnelle. La passionaria anti Poutine a décidé de jouer les prisonnières modèles.

Je reçois des magazines d'actualité politique comme par exemple New Times. Ça me permet de me rendre compte de ce qui se passe à l'extérieur.

Elle ne s'est pas repentie et la sanction tombe. La demande de libération est rejetée. Son mari n'est pas surpris.

Poutine a décidé d'envoyer les gens en prison pour contrôler le mécontentement en Russie et montrer à tous les limites à ne pas dépasser. Faute de quoi, la répression sera brutale.

La prison, une arme politique, comme au temps du Goulag. 200 prisonniers politiques croupissent dans des "colonies de redressement". En Mordovie, à 500 km à l'est de Moscou, c'est la route des camps. Sur 40 km sont concentrés 16 établissements pénitentiaires. Comme à l'époque soviétique, la violence est de mise. Ces images ont été filmées par des caméras de vidéosurveillance. On voit une détenue se faire tabasser. Parfois des voix s'élèvent pour protester contre la torture. Comme ici où une mutinerie a éclaté l'an dernier. Pendant 48 heures, des centaines de détenus ont dénoncé les violences. L'administration pénitentiaire nie tout en bloc. Seul un ancien directeur de prison a accepté une interview. Il va d'abord visionner une vidéo tournée dans son établissement. On voit un nouvel arrivant qui refuse de nettoyer les toilettes. Dans la scène suivante, le même détenu les fesses striées de marques de coups.

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