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Phénomène : les jeunes et le bruit

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La musique partout, tout le temps. Les jeunes ne quittent plus leur casque. Plus de repos pour leurs oreilles exposées à des volumes intenses.

Je le mets toujours fort.

Ça permet de s'isoler par rapport au monde extérieur.

Ça dépend de ce que j'écoute, j'écoute des choses fort, d'autres normalement.

Je peux aussi écouter la musique de quelqu'un d'autre. C'est dangereux.

Dangereux le casque, surtout au-delà de 2H parjour. 10 % des jeunes présenteraient une perte auditive. Grégory fréquentait les discothèques, il en subit les conséquences aujourd'hui. Depuis 3 ans, il a perdu de l'audition, il entend en permanence des sifflements. Son calvaire recommence chaque matin.

Ça résonne ici, les bruits des appareils sont assez forts. Ça m'oblige à porter des bouchons. Le bruit de l'eau masque les acouphènes et les diminue.

Il a rendez-vous pour un contrôle de l'audition.

Son cas n'est pas isolé. Cet audio-prothésiste connaît le scénario. Les jeunes ne sont pas toujours vigilants. Les signaux d'alarme sont pourtant évidents.

Si en sortant de boîte de nuit vous avez un bourdonnement d'oreille, si vous avez l'impression d'un assourdissement. C'est que vous avez fait un micro-traumatisme. La succession de ces micro-traumatismes peut arriver à une perte d'acuité auditive.

Faire la fête à s'en rendre sourd, cela pourrait être la devise de ces jeunes. Le son c'est au maximum qu'il l'aime.

Je viens ici pour m'exposer au son, pour kiffer la musqiue. C'est jamais assez fort.

L'objectif c'est de faire la fête.

En boîte la loi impose de ne pas dépasser 105 décibels. On a bien pris en compte ici le problème.

On a un son homogène.

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