Patrimoine : à l'école spécialisée de la restauration

Notre immersion du vendredi et à la veille des Journées du Patrimoine, nous allons découvrir une école pas comme les autres. L'institut national du patrimoine, situé a Saint-Denis, forme ceux qui vont redonner vie à des peintures, des sculptures. L'école des restaurateurs.

Adrien apprend depuis 3 ans à réparer des scluptures. La passion de Delphine, 19 ans, ce sont le svieux textiles. Ils ont tous les deux le même rêve: devenir restaurateur du patrimoine. Ces petites mains qui sorvent chaque année les beautés de la France. Sans eux, des dizaines d'oeuvres seraient perdues. Pour en arriver là, Adrien et Delphine sont en formation a l'Institut national du patrimoine. Ici, on apprend les techniques pour redonner vie aux objets d'art. Pour Adrien ce matin, atelier moulage.

On est 4, on a vraiment de la chance d'avoir ces cours là.

On va commencer là. Tu tournes tout doucement. Tu vois la résine qui nappe petit à petit l'intérieur. On n'a pas besoin de tourner.

Il les apprend avec ce professionnel. La résine est délicate, elle permet toute les répliques, des objets d'art aux figures nationales.

C'est pas mal, on va voir l'original. La couleur n'est pas tout à fait bonne mais c'est une bonne base.

Ftestaurateur c'est copiste, artisan, chimiste.

C'est un mélange de ces métiers. Quand on n'a pas envie de choisir, restaurateur c'est bien, on a la possibilité de tout faire selon les sensibilités de chacun.

Pour Delphine, pas de moulage. mais des tissus précieux, et des pièces d'exception, comme cette robe de ballet de 1919, que les élèves de 5e année restaurent avec soin.

On a changé le système de baleinage fait de baleines en métal cassées.

Je suis en train de consolider cette partie.

Delphine touche son rêve du doigt.

Ça sera très beau. Au bout de 5 ans, pas de soucis.

Oui, il faut 5 ans. En textile, on travaille sur tellement d'objets différents, qu'il faut du temps.

J'ai toujours aimé le textile. Je n'aurais pas pu être sur ordinateur. Je préfère vraiment toucher avec mes mains.

De l'école aux travaux pratiques. C'est en Italie qu'Adrien va se faire la main pendant 2 semaines, dans la ville d'Aquila, touchée par un terrible séisme en 2009, qui a fait plus de 300 morts, des milliers de blessés, et d'énormes dégâts pour le patrimoine, comme ceux de l'Eglise Santa Maria.

Voici l'échafaudage sur lequel vous allez travailler. La façade est ici.

Avec le directeur des études, Adrien découvre le chantier.

Il y a un objectif pédagogique de les mettre dans une situation réelle de chantier, et c'est une expérience d'échanger avec des restaurateurs et des élèves italiens.

Comme un avant-goût de son futur métier. Centimètre après centimètre, Adrien constate les dégâts.

J'essaye de comprendre la manière dont ça a été fabriqué. On relève ensuite les altérations et on émet des hypothèses, sur les origines des ces altérations.

Il ne faut jamais oublier de voir la beauté matérielle de l'ouvrage. On a ici quelques chose de très grand niveau. C'est un plaisir.

Un plaisir qu'Adrien veut vivre au quotidien. Dans deux ans, il sera diplômé et pourra passer de longues heures à restaurer les bâtiments du patrimoine.