Parti socialiste : trop d'attaques contre la politique allemande ?
Autre titre de l'actualité ce soir, comment faut-il interpréter ces attaques à répétitions contre la politique allemande ? Après les mots de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, voici la déclaration extrêmement claire du parti socialiste. Via Twitter, le Premier ministre a tenté de calmer l'atmosphère.
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste. Claude Bartolone, Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Trois figures du PS pour un sujet brûlant, l‘Allemagne et sa chancelière Angela Merkel. Il y a deux semaines, au conseil national du PS, Harlem Désir dénonce la politique de rigueur imposée par l'Allemagne.
Nous soutenons le président de la croissance face a la chancelière de l'austérité. et n'hésite pas a envisager la confrontation avec l'Allemagne. Hier soir, ultime charge. Dans un projet de texte sur la politique européenne, le PS dénonce l'intransigeance égoïste de la chancelière Merkel. Des attaques qui indignent l'opposition. Par voie de presse, Alain Juppé dénonce le péril mortel d'une confrontation avec Berlin. Cet après-midi, le PS corrige le tir et les passages du projet, concernant directement la chancelière, seront supprimes.
Ce n'est pas une confrontation de personnes, ce n'est pas un problème entre des nations, c'est une confrontation entre deux lignes économiques, politiques.
Il faut dire que l'exécutif a repris la main cet après-midi. Pas question de mettre a mal les relations entre les deux pays. Jean-Marc Ayrault calme le jeu sur Twitter.
Des tweets qu'il a tenu à traduire en allemand, histoire de faire passer le message de chaque côte du Rhin.
On va tenter d'y voir un peu plus clair encore, du côté de Berlin et du côté du palais de l'Elysée.
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