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Orientation post-bac : un choix décisif

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Article rédigé par franceinfo
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Le dossier de cette édition sur le casse-tête de l'orientation. Comment faire un choix décisif pour son avenir à 17 ans ? Le site des Admissions post-bac a ouvert aujourd'hui.

Vous voulez être prof.

Oui.

Athlète de haut niveau.

Pilote de chasse.

Footballeur.

Comme sa bande copains, Ilan avait plein de rêves quand il était petit. Mais en terminale, pour choisir son orientation, il a surtout des doutes. Sur Internet, il a deux mois pour enregistrer ses voeux. A presque 18 ans, se sent-il assez mûr pour faire ce choix.

C'est difficile de se dire qu'on choisit ce qu'on va faire plus tard. Notre avenir se décide là, on doit avoir un avis précis. J'ai aucune idée du métier que je veux faire plus tard, c'est trop tôt.

La veille de l'inscription, il échange des conseils avec ses amis.

Quand on n'est pas fixés, on se documente. Là y a différents concours, des écoles de commerce internationales.

Si j'étais reçu partout, je saurais pas quoi mettre en premier.

Il rêve de partir un an dans une école à San Francisco pour apprendre l'anglais. Une manière aussi de retarder le choix d'un métier.

C'est un an, deux ans.

Un an.

Mais tu connaîtras personne là-bas, tu vas faire comment.

Ils pensent que j'y arriverai Mais moi j'y crois, j'espère que ça va se réaliser.

Guillaume, lui, cherche le cursus le plus général possible pour ne se fermer aucune DOFÎG. Ses professeurs l'ont dissuade de son projet initial : luthier. Trop sélectif.

J'ai essayé de laisser les rêves et de m'assurer un truc potable, qui me garantisse un diplôme solide pour trouver du travail rapidement.

Maxime, lui, est pragmatique: un DUT en deux ans. Du coup, ses cours de lycée retrouvent du sens.

On n'arrêtait pas de me dire: tu travailles pour toi. Mais je ne voyais pas ce qu'il y avait derrière les notes. Là, j'avance, et on me dit : l'an prochain, c'est pour ton métier.

Comme bien des parents, la mère de Guillaume aimerait l'aider. Mais elle se sent impuissante.

Notre vision de la réussite n'est pas forcément la leur. Les contraintes professionnelles dans 5 ans ne seront plus les mêmes. C'est un moment angoissant pour nous.

Ilan et ses amis ont deux mois pour se forger un projet de vie.

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