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Nouvelle-Calédonie : de l'emploi dans les mines de nickel

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Article rédigé par franceinfo
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Les mines seront-elles un nouveau gisement d'emplois ? Plusieurs vont rouvrir. Et la Nouvelle-Calédonie recrute. Les mines de nickel manquent de bras. La société d'exploitation cherche de la main-d'oeuvre en métropole.

Quitter la Lorraine pour la Nouvelle-Calédonie. C'est le rêve de ces ingénieurs et techniciens. Ils veulent partir travailler à 18.000 km sur un nouveau site de production de nickel. Ces femmes cherchent les meilleurs profils à travers toute la France. La vice-présidente du groupe, Canadienne, vient recruter à Thionville, une terre industrielle, pour développer la production là-bas.

Il faut amener de la connaissance mais surtout de l'expérience.

Le site, tout nouveau, a besoin de 150 ingénieurs très qualifiés. C'est l'un des plus grands complexes de production de nickel au monde. Koniambo à 200 km de Nouméa. Comment convaincre les candidats d'aller au bout du monde ? Premier argument : le salaire. 10 % plus élevé qu'en France avec logement de fonction. Cet ingénieur de 40 ans revient d'Afrique, il espère gagner environ 6.000 euros par mois.

La rémunération c'est important.

Bien entendu. C'est un élément important pour la décision.

Après 4 mois sans travailler. Ce retraité de 67 ans s'ennuie déjà. Il a passé 30 ans à faire des missions en Afrique et en Asie.

J'ai envie de repartir. Ça m'intéresse pas de rester là.

Partir, c'est l'ambition de cette jeune femme de 25 ans.

Ce qui me déplaît ici c'est la grisaille, cet état d'esprit.

Peu de candidats franchissent le pas. L'usine ne propose que des CDD de 2 ou 3 ans, le temps de démarrer la production.

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