Mont-Blanc : au refuge du Goûter
Un voyage majestueux maintenant Nous partons pour le sommet de l'Europe. Ici au Mont-Blanc, 4808 mètres d'ailtitude.
Aux premiers rayons du soleil, on devine à peine sa silhouette, encore dans l'ombre de l'aiguille du Goûter. C'est le refuge le plus haut, 3.800 m, et le plus récent de France Dans quelques jours, il accueillera ses premiers alpinistes. Visite guidée par la gardienne des lieux.
Là, vous êtes dans le réfectoire.
Vue panoramique a 180 degrés sur le massif et la vallée. Direction les étages où se trouvent les dortoirs. Là aussi, vue imprenable.
La qualité du sommeil, ça compte.
Chauffage de l'eau, électricité, le refuge est quasi autonome en énergie Sa forme doit lui permettre de résister à des vents de 250 km/h. Capacité : 120 personnes. Tant pis pour ceux qui n'ont pas réservé.
Les gens montaient sans réserver, quand il n'y avait pas de place, ils couchaient sur les tables.
Un nouveau refuge et des règles qui devront être strictement appliquées. Ici, à 3.800 m d'altitude, le camping est interdit. Et pourtant, aujourd'hui encore, des alpinistes ont plante la tente. Peut-être pour ne pas payer le prix du refuge. Le guide va à la rencontre de l'homme qui semble assurer l'intendance du campement.
No bivouac.
Ok, mais c'est un bivouac, ça.
Ce n'est pas moi qui organise, c'est notre guide.
Ils sont 16 campeurs lituaniens. Notre guide les soupçonne d'être installés là pour l'été.
C'est des agences qui vendent ça, ils sont là à longueur d'année.
Certains étés, on compte jusqu'à une cinquantaine de tentes ici. Car le mont Blanc est victime de son succès. Une centaine d'alpinistes aujourd'hui, plus de 20.000 chaque été. Les autorités veulent faire passer un message : pas de place réservée en refuge, pas de montée.
On sait s'il y a de la place ou pas Vous ne montez pas dans un avion s'il est plein. Vous n'allez pas au mont Blanc s'il n'y a pas de place.
Retour au Goûter, en route vers l'ancien refuge qui fermera bientôt ses portes. Cet après-midi, il fallait faire fondre la neige sur le toit.
C'est pour alimenter le refuge en eau.
Ca, c'est bientôt fini.
Normalement oui.
Le nouveau bâtiment a coûté 7 millions d'euros. La nuitée y sera plus chère : 60 euros contre 35 auparavant. Une nouvelle histoire va s'écrire sur la voie principale d'accès au mont Blanc.
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