Mont-Blanc : alerte contre les tentatives d'ascension dangereuses
Dans le Sud-Ouest, pompiers et techniciens d'ERDF dégagent les routes et réparent les réseaux électriques. Près de 4000 foyers sont encore privés d'électricité.
J.Bugier: Autre titre ce soir. L'inconscience d'un père face aux dangers de la montagne. Il voulait gravir le Mont-Blanc avec son fils de 5 ans. Les gendarmes ont dû intervenir pour l'en dissuader. Et ce n'est pas le 1er cas du genre. On se souvient de ces 2 enfants d'à peine 10 ans pris dans une avalanche. Dans un instant, on entendra le coup de gueule de J.
M.Peillex, le maire de Saint-Gervais, contre l'imprudence de certains. D'abord, le récit.
Le Mont-Blanc, ici au centre. 4810 m de légende et plus de 20 000 tentatives Certaines parfois farfelues comme cette semaine, celle d'un père autrichien et son fils de 5 ans. Ils ont été stoppés par les gendarmes à 3200 m d'altitude.
Ils n'étaient pas prêts. Ils avaient une paire de casques et de crampons pour 2. L'enfant avait des chaussures en toile. Quelqu'un qui a un peu de lucidité, lorsqu'on Iui fait part de ces faits, ne peut que renoncer.
Il a fini par entendre raison.
J'espère.
Une tragédie peut-être évitée de justesse. Il y a 15 jours, un alpiniste américain a amené ses 2 enfants de 9 et 11 ans. Ils ont dévissé avant d'être rattrapés grâce à la corde. Ils voulaient battre le record du monde des plus jeunes ascensionnistes sur le Mont-Blanc. S'attaquer au plus haut sommet d'Europe, une entreprise dangereuse qui ne s'improvise pas. Heureusement, la grande majorité des alpinistes sont aguerris, équipés et préparés au succès comme à l'échec.
Nous avons notre famille chez nous. On va essayer, c'est possible. Sinon, il faudra retourner.
Mieux vaut attendre, pas de risque.
Pourtant, quand l'orage menace, tous ne sont pas prêts à renoncer. Ces gendarmes présents sur le parcours tentent régulièrement d'en ramener certains à la raison.
Certains viennent pour une semaine. D'autres viennent pour 2 ou 3 jours. Ils veulent faire le Mont-Blanc à tout prix sans prendre la météo en considération ni leur condition physique. On peut en arriver à des drames.
Nul ne peut interdire l'accès au Mont-Blanc. Ce guide vient d'en faire l'amere expérience. Il a demandé à renoncer, en vain. pour réussir leur objectif. Ils ne sont pas la pour la passion de la montagne, mais plus pour faire une croix sur un sommet.
Chaque année, en moyenne, 40 personnes perdent la vie dans le massif du Mont-Blanc, pas forcément par imprudence. Aujourd'hui, des voix s'élèvent pour réclamer plus de contrôle dans cet espace de liberté.
J.Bugier: Bonsoir. Vous êtes le maire de Saint.
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