Venezuela : Nicolas Maduro rejette l'ultimatum des Européens, qui demandent la tenue d'une nouvelle élection
"Personne ne peut nous donner d'ultimatum", a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro dans cet entretien. Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont exigé, samedi, la convocation d'élections sous huit jours au Venezuela.
Une fin de non-recevoir. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a rejeté, dimanche 27 janvier, l'ultimatum lancé par plusieurs pays européens lui donnant huit jours pour convoquer des élections. Son pays n'est "pas lié" à l'Europe, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne CNN Turk.
"Ils devraient retirer cet ultimatum. Personne ne peut nous donner d'ultimatum", a déclaré Nicolas Maduro dans cet entretien. Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont exigé, samedi, la convocation d'élections sous huit jours au Venezuela. Si ce n'est pas fait, ces capitales reconnaîtront le chef du Parlement et président autoproclamé Juan Guaido comme chef de l'Etat.
Une élection jugée frauduleuse
La Russie, qui soutient Nicolas Maduro, a qualifié cet ultimatum "d'absurde", tandis que le ministre vénézuélien des Affaires étrangères l'a jugé "puéril". Le président turc avait exprimé son soutien à Nicolas Maduro dans un entretien téléphonique jeudi.
Les Etats-Unis, le Canada, la plupart des pays d'Amérique latine alignés sur Washington et certains Européens estiment que l'élection présidentielle du mois de mai était frauduleuse. Nicolas Maduro, qui a remporté ce scrutin boycotté par l'opposition, a entamé un second mandat. Pour l'instant, l'armée reste fidèle au chef de l'Etat sortant.
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