Visite du pape en Irak : une visite historique, mais à haut risque
Le pape François est arrivé en Irak vendredi 5 mars, faisant la joie des chrétiens d’Orient. La visite, à haut risque, reste placée sous haute surveillance.
La visite en Irak du souverain pontife est lourde d’enjeux. “Une personne d’une communauté chrétienne nous a dit aujourd’hui ‘C’est merveilleux, ce voyage. Jusqu’au dernier moment, on a pensé que le pape ne pourrait pas venir !’”, raconte le journaliste France Télévisions Alban Mikoczy, en duplex depuis Bagdad (Irak). “Pensez qu’il y a cinq ans, ici, l’Etat islamique occupait la moitié du pays. Et il avait mis la tête du pape à prix."
Un signe d’espoir
Ce vendredi 5 mars, le pape François est effectivement en Irak. “Mais il ne faut plus idéaliser la situation”, met en garde le journaliste Alban Mikoczy. “Celle des chrétiens en Irak, elle est difficile. Il reste 500 000 chrétiens. Il y en avait 1,5 million il y a une quinzaine d'années", poursuit-il. Il s'agit donc d'une minorité dans le pays. “C’est une minorité qui a beaucoup souffert. Les Églises ont été endommagées, les chrétiens ont été souvent attaqués, mais ils vivent ce voyage comme un signe d’espoir.”
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.