: Vidéo Etats-Unis : la grimace d'Antony Blinken au moment où Joe Biden qualifie Xi Jinping de "dictateur" fait réagir
Officiellement, il n'y a pas de problème. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a expliqué, jeudi 16 novembre, que la Chine devait s'attendre à des déclarations franches, susceptibles de lui déplaire, après que le président Joe Biden a qualifié son homologue Xi Jinping de "dictateur" quelques instants après l'avoir rencontré. Pourtant, au moment de cette déclaration, les caméras n'ont pas manqué de repérer une grimace esquissée sur le visage du secrétaire d'Etat, réputé pour sa réserve et sa maîtrise de soi.
Blinken's face after Joe Biden calls Chinese President Xi a "dictator" 😂😂😂 pic.twitter.com/XqjQU9FmZd
— Jason Howerton (@jason_howerton) November 16, 2023
La presse américaine s'est ensuite rapidement emparée de la séquence. "Blinken a été repéré en train de visiblement grimacer à la réponse du président lors de la conférence de presse", détaille le Washington Examiner. "Blinken a reculé physiquement et a semblé secouer la tête et remuer les mains lorsque Biden a déclaré que Xi Jinping est un dictateur", estime aussi le New York Post. "Blinken, assis au premier rang à quelques mètres du président sur la scène, a semblé tressaillir", ajoute le Daily Mail.
"Le président s'exprime toujours avec franchise"
Antony Blinken n'a en tout cas pas grimacé devant les caméras. "Le président s'exprime toujours avec franchise et il parle en notre nom à tous", a-t-il expliqué sur la chaîne CBS News. "Il est clair que nous continuerons à dire des choses et à faire des choses que la Chine n'aime pas, tout comme je suppose qu'elle continuera à faire et à dire des choses que nous n'aimons pas."
Antony Blinken s'était rendu en Chine en juin dans le cadre d'une série de réunions visant à apaiser les tensions entre les deux grandes puissances. Pendant ce déplacement, il avait notamment rencontré Xi Jinping à Pékin. Le lendemain, Joe Biden avait qualifié une première fois le dirigeant chinois de dictateur, lors d'un événement politique en Californie. Une déclaration qui avait à l'époque suscité l'indignation de Pékin.
Mercredi, un journaliste a demandé au président américain s'il maintenait ce qualificatif. "C'est un dictateur dans le sens où voilà un homme qui dirige un pays, un pays communiste, qui repose sur une forme de gouvernement totalement différente de la nôtre", a répondu le président américain. Des déclarations qui ont provoqué une nouvelle condamnation de Pékin.
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