Une Américaine décroche un stage à la Nasa et le perd aussitôt en insultant sur Twitter un responsable de l'agence spatiale
La jeune femme s'est adressée sans le savoir à un membre éminent du Conseil national de l'espace. Il affirme ne pas être à l'origine de la décision de la Nasa d'annuler ce stage.
Elle aurait dû vérifier à qui elle s'adressait. Une Américaine a perdu son stage à la Nasa avant même de l'avoir commencé, après avoir publié des messages injurieux sur Twitter, a rapporté USA Today (en anglais) jeudi 23 août. Ravie de pouvoir travailler au sein de l'agence spatiale américaine, Naomi H. partage la nouvelle sur les réseaux sociaux, avec un style fleuri. "Que tout le monde ferme sa putain de gueule ! Je suis prise en stage à la Nasa !", écrit-t-elle.
Un internaute la reprend quelques heures plus tard sur le ton de son message. "Langage", écrit-il sèchement. La réponse de Naomi H. fuse : "Suce ma b*** et mes c*******, je bosse à la Nasa". Malheureusement pour la jeune femme, cet internaute est Homer Hickam, ancien ingénieur de l'agence spatiale et actuel membre du Conseil national de l'espace. Soit l'organisme "qui supervise la Nasa", comme il le signale à Naomi H. sur Twitter. L'échange de tweets a été supprimé mais des captures d'écran circulent toujours sur le réseau social.
Apparently @NaomiH_official lost her internship over this and some think that's appropriate because professionalism etc.
— rebecca roache (@rebecca_roache) 21 août 2018
She's not a professional, she's a not-even-intern excited about joining NASA. If she's not professional, teach her. No need to advance-wreck her career pic.twitter.com/kpXY3lycRs
Dans un post de blog qui a depuis été supprimé, Homer Hickam indique que la jeune femme a perdu son stage à la Nasa après ces tweets. Selon USA Today, l'ingénieur affirme ne pas être lié à cette décision. Il suppose que l'agence a découvert ces messages parce qu'elle y était mentionnée et qu'ils ont été largement relayés sur le réseau social. Il ajoute avoir répondu au tweet de Naomi pour la prévenir que la Nasa pourrait ne pas apprécier son langage. A juste titre, semble-t-il.
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