SeaWorld avoue avoir infiltré des associations écologistes
Le géant américain des parcs aquatiques s'est engagé à ne plus espionner ses opposants : les défenseurs des droits des animaux.
Un si lourd aveu. L'entreprise américaine de parcs aquatiques SeaWorld a reconnu jeudi 25 février que plusieurs de ses employés s'étaient fait passer pour des défenseurs des droits des animaux, afin d'espionner ses opposants.
L'été dernier, l'organisation de défense des animaux Peta, bête noire de SeaWorld, avait affirmé que le parc aquatique de San Diego, en Californie, avait envoyé un employé infiltrer ses rangs pour participer à des rassemblements et inciter les défenseurs des animaux à mener des actions violentes.
SeaWorld entraîné vers le fond par un documentaire
L'employé en question, Paul McComb, avait été suspendu de SeaWorld dans l'attente des conclusions d'une enquête. Mais il a, depuis, repris son travail chez SeaWorld. Le patron de SeaWorld Entertainment, Joel Manby, n'a pas précisé combien d'employés du groupe avaient pris part à des missions d'infiltration. Mais il a annoncé la fin de cette pratique.
En 2013, la diffusion du documentaire "Blackfish" ("L'orque tueuse" en France) avait alimenté le débat sur les dangers de la vie en captivité pour les orques. Et Peta avait accusé SeaWorld de réduire ses pensionnaires marins à l'esclavage. SeaWorld a depuis entamé des travaux d'agrandissement de ses delphinariums, qui doivent être terminés en 2018. Le groupe avait reconnu en 2014 que ses revenus avaient diminué en partie en raison de campagnes dénonçant les spectacles avec des orques.
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