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Deuxième procès en destitution de Donald Trump : l'ex-président accusé de "trahison historique" par les procureurs démocrates

Premier président de l'histoire américaine à faire face à un second procès en destitution, Donald Trump est accusé "d'incitation à l'insurrection".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Donald Trump quitte la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), au dernier jour de son mandat, le 20 janvier 2021. (MANDEL NGAN / AFP)

Les actions de Donald Trump avant l'assaut sur le Congrès constituent une "trahison d'une ampleur historique", accusent les procureurs démocrates du procès en destitution de l'ex-chef d'Etat dans leur argumentaire publié mardi 2 février. "Le président Trump a incité une foule violente à attaquer le Capitole des Etats-Unis" et sa "volonté de rester au pouvoir à tout prix (...) appelle une condamnation", affirment-ils. "Il est impossible d'imaginer que les événements du 6 janvier se soient produits sans que le président ait créé une poudrière, allumé une allumette puis cherché à tirer personnellement profit du chaos qui a suivi", assurent ces élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de mener l'accusation lors du procès qui débutera le 9 février au Sénat.

Cinq morts dans les violences du Capitole

Premier président de l'histoire américaine à faire face à un second procès en destitution, Donald Trump est accusé d'"incitation à l'insurrection" pour avoir encouragé des milliers de ses partisans réunis à Washington le 6 janvier à prendre d'assaut et occuper le Congrès. Les violences ont fait cinq morts. L'ancien président n'a jamais reconnu explicitement sa défaite face au démocrate Joe Biden le 6 novembre, dénonçant, sans preuves, des fraudes massives lors du scrutin.

Certains républicains contestent la légalité de poursuites contre un président qui n'est plus en fonctions. Mais "la Constitution gouverne le premier jour du mandat d'un président, son dernier jour, et tous ceux entre les deux", estiment les procureurs, qui veulent faire de ce procès un exemple pour l'histoire. "Un échec à condamner encouragerait les futurs dirigeants à tenter de conserver le pouvoir par tous les moyens et suggérerait qu'il n'existe aucune limite qu'un président puisse dépasser", expliquent-ils.

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