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Vidéo Etats-Unis : des partisans de Donald Trump s'en prennent (encore) à des manifestants

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Des violences éclatent dans un meeting de Donald Trump
Des violences éclatent dans un meeting de Donald Trump Des violences éclatent dans un meeting de Donald Trump (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les violences ont éclaté lors d'un meeting du candidat républicain à Tuscon, dans l'Arizona. 

Les vidéos se suivent et se ressemblent : des manifestants font irruption dans un meeting de Donald Trump, ses partisans en viennent aux mains, jusqu'à ce que la sécurité intervienne sous les huées de la foule. Samedi 19 mars, de nouveaux incidents ont éclaté pendant un meeting du candidat à l'investiture républicaine, à Tucson (Arizona). 

Deux manifestants, l'un portant une capuche semblable à celle que portent les membres du mouvement raciste le Ku Klux Klan et un autre portant une chemise à l'effigie du drapeau américain, ont été violemment pris à partie par un fan du millionnaire. Encouragé par la foule, l'homme assène plusieurs coups de poings à l'un des manifestants, avant d'être interpellé par la sécurité, elle-même huée à son tour. Selon NBC News, l'homme a été arrêté. 

"J'ai voulu dénoncer son racisme, son fascisme, ses mensonges et sa haine des femmes", a déclaré l'un des activistes à l'origine de cette action qui a mal tourné, interrogé par un média local. "Hier, j'étais au meeting de Bernie Sanders [candidat à la primaire démocrate] : personne n'a été frappé, personne n'a été mis dehors, personne n'a manifesté", a-t-il ajouté. 

Des violences fréquentes 

Donald Trump est accusé par ses critiques d'inciter ses partisans à la violence, et d'alimenter une atmosphère de plus en plus toxique autour de ses meetings et de sa campagne en général. Les incidents sont de plus en plus fréquents. L'homme d'affaires a ainsi dû annuler un meeting dans une université de Chicago après des accrochages entre ses partisans et des manifestants, dont de nombreux Noirs et Hispaniques.

Après des débordements dans un meeting, la police de Caroline du Nord avait même cherché à déterminer si le milliardaire avait incité à la violence.

Début février, il avait notamment encouragé ses partisans à s'en prendre physiquement aux trouble-fête : "Je paierai les frais d'avocat", promettait-il. 

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