Il l’avait promis, il l’a fait. Par décret, Donald Trump a interdit aux ressortissants de sept pays musulmans d’entrer aux États-Unis. Sur sa liste noire, la Libye, le Soudan, la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Yémen et la Somalie. "Je mets en place de nouvelles mesures de contrôle pour maintenir les terroristes islamistes radicaux hors des États-Unis. Nous ne voulons pas d’eux", a déclaré le président américain. Décret attaqué en justiceLes réactions n’ont pas tardé. Dans les rues de Téhéran, la mesure est vécue comme une véritable injustice. "Nos enfants font leurs études là-bas, nous voulions aller les voir, maintenant, comment on va faire ?", témoigne un Iranien. Du Yémen à l’Irak, les populations se sentent stigmatisées. "Ces mesures ne visent pas uniquement le terrorisme, elles visent aussi l’islam et tous les musulmans", explique Ghazi Al Arabi, un journaliste yéménite. Plusieurs associations ont déjà attaqué ce décret en justice.