C’était le 12 décembre 2015 : l’accord de Paris sur le climat était officiellement adopté. 197 pays, dont l’Union européenne, s’engagent à tout faire pour maintenir la hausse de température globale sous le seuil de deux degrés à la fin du siècle. Pour y arriver, les différents états s’engagent à réduire leurs émissions de CO2, les gaz à effet de serre, à financer un fonds vert pour aider les pays pauvres. Mais l’accord n’est pas contraignant : les états peuvent y renoncer. C’est ce qu’a fait Donald Trump, un mois après l’engagement réitéré des autres pays.Les autres devront faire plusQuelles sont les conséquences écologiques du retrait américain ? Les Etats-Unis sont aujourd’hui le deuxième pollueur mondial derrière la Chine. Ils s’étaient engagés à réduire, d’ici à 2025, de 26 à 28% leurs émissions de CO2. Sans cette contribution, respecter l’accord semble impossible. Pour éviter trop de catastrophes climatiques, les autres pays devront donc faire plus. Seul point positif, aux Etats-Unis, certains états fédéraux, les grandes villes et des entreprises ont décidé de poursuivre leurs efforts.