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Trump comprend peut-être que "travailler à l'international ce n'est pas comme vendre des immeubles"

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Article rédigé par franceinfo
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Anne Deysine, politologue et spécialiste des Etats-Unis, est l'invitée de Julien Benedetto sur Franceinfo.

Emmanuel Macron a vécu, jeudi 25 mai, sont baptême du feu international. En marge du sommet de l'OTAN, il a rencontré pour la première fois son homologue américain Donald Trump. Les deux hommes ont déjeuné ensemble à l'ambassade américaine de Bruxelles. Une rencontre décryptée avec Anne Deysine, politologue, juriste et spécialiste des Etats-Unis, sur la plateau de Julien Benedetto sur Franceinfo.

Une discussion "franche" et "pramatique", c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie sa recontre avec Donald Trump. Que faut-il comprendre derrière ces deux mots? "Il a ajouté "nécessaire". Cela montre bien que même si le président Trump n'avait pas forcément envie de le voir ou si lui, Emmanuel Macron, n'avait pas envie, la coopération franco-américaine est incontournable" et notamment "des sujets qui fâchent comme le réchauffement climatique", explique Anne Deysine.

Trump-Macron, la coopération impossible?

Selon la politologue, la coopération franco-américaine apparaît nécessaire même si "le président Trump a soutenu Marine Le Pen" et qu'il "souhaitait la sortie de la France de l'Europe. Néanmoins, Donald Trump a "une admiration sans borne sur l'exploit accompli" par Emmanuel Macron, qui a réussi à devenir président de la République. 

La coopération entre les deux chefs d'Etat n'est pas évidente. "D'après certains, il semblerait que le président Trump commence à écouter un petit peu. Il a proféré des propos absolument outranciés pendant la campagne et puis petit à petit le principe de réalité s'impose. Il est peut-être en train de comprendre que travailler à l'international ce n'est pas comme vendre des tapis ou des immeubles. Il y a un concept d'interdépendance".

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