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Somalie : Donald Trump ordonne le retrait de la "majorité" des troupes américaines

Depuis la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le milliardaire républicain, bien qu'il n'ait toujours pas admis sa défaite, tente d'accélérer le retrait de l'armée américaine de plusieurs pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une route bloquée après que des militants affiliés à Al-Qaida ont pris d'assaut la base militaire des forces spéciales américaines de Baledogle, en Somalie, le 30 septembre 2019. (SADAK MOHAMED / ANADOLU AGENCY / AFP)

Donald Trump a ordonné le retrait de la "majorité" des troupes américaines de Somalie "d'ici début 2021", c'est-à-dire juste avant son propre départ du pouvoir, a annoncé vendredi 4 décembre le Pentagone. "Une partie des forces pourront être redéployées en dehors de l'Afrique de l'Est. Toutefois, le reste des forces seront repositionnées de Somalie vers les pays voisins afin de permettre des opérations transfrontalières par les Etats-Unis et les forces partenaires, pour maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes", a déclaré le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

Quelque 700 soldats des forces spéciales américaines forment et conseillent l'armée somalienne dans ce pays de la Corne de l'Afrique face aux jihadistes shebab, affiliés à Al-Qaïda.

"Mettre fin aux guerres sans fin"

"Les Etats-Unis ne se retirent pas ni se désengagent d'Afrique", a assuré le Pentagone. "Nous continuerons d'affaiblir les organisations extrémistes violentes susceptibles de menacer notre territoire", a-t-il ajouté, promettant de "conserver la capacité de mener des opérations contreterroristes ciblées en Somalie". Washington s'engage aussi à poursuivre ses activités de renseignement sur place.

Ces annonces répondent au souhait de Donald Trump de désengager l'armée de ses principaux théâtres d'opérations extérieures et de "mettre fin aux guerres sans fin" de l'Amérique, à l'unisson avec une bonne partie de l'opinion.

Depuis la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le milliardaire républicain, bien qu'il n'ait toujours pas admis sa défaite, tente d'accélérer le retrait des troupes de plusieurs pays, notamment d'Afghanistan et d'Irak, avant la passation du pouvoir du 20 janvier.

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