Une référence au célèbre roman 1984 de l'auteur britannique George Orwell, utilisée – de manière involontaire – par une conseillère de Donald Trump, a dopé les ventes du livre, au point de pousser l'éditeur à commander l'impression d'exemplaires supplémentaires, mercredi 25 janvier.Des "faits alternatifs" en communPour défendre le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, qui avait assuré contre toute évidence que l'audience de l'investiture du nouveau président américain était la plus importante jamais vue, la conseillère Kellyanne Conway a qualifié dimanche ces éléments de "faits alternatifs".Plusieurs médias ont rapidement relevé que cette expression était employée dans 1984, roman qui décrit une société dans laquelle le gouvernement contrôle étroitement l'information.Des ventes multipliées par près de centDurant les heures qui ont suivi la polémique, les ventes de 1984, initialement publié en 1949, se sont envolées. L'ouvrage était en tête des ventes du site américain d'Amazon, mercredi.Selon un porte-parole de Signet, filiale de la maison d'édition Penguin Random House, qui détient les droits du livre aux Etats-Unis, les ventes du roman ont été multipliées par près de cent depuis l'investiture de Donald Trump (+9 500%).Après avoir lancé l'impression de 75 000 exemplaires supplémentaires en début de semaine, Signet a passé mercredi une nouvelle commande de 100 000 unités de plusieurs livres de George Orwell.