Gibraltar lève l'ordre d'immobilisation du pétrolier iranien Grace 1
Le navire était soupçonné d'avoir violé les sanctions en vigueur contre la Syrie en transportant du pétrole pour ce pays, dont le régime est l'allié de Téhéran.
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![Le pétrolier "Grace 1" près des côtes de Gibraltar, le 6 juillet 2019. (JORGE GUERRERO / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/SLNctfGeGEtHTkODKrWbYcoxv-Y/0x230:4417x2712/432x243/2019/08/15/phpL0Gc5H.jpg)
"Le navire n'est plus détenu." La Cour suprême de Gibraltar a autorisé jeudi 15 août le pétrolier iranien arraisonné début juillet à quitter les eaux de ce territoire britannique, malgré la demande américaine de prolonger l'immobilisation du navire.
L'Iran a garanti par écrit que la cargaison du Grace 1 ne serait pas envoyée en Syrie, frappée par un embargo de l'Union européenne. Le navire était soupçonné d'avoir violé les sanctions en vigueur contre la Syrie en transportant du pétrole pour ce pays, dont le régime est l'allié de Téhéran.
Crise diplomatique
Le Grace 1, chargé de 2,1 millions de barils de pétrole, avait été arraisonné le 4 juillet par la police de Gibraltar et les forces spéciales britanniques, provoquant une crise diplomatique entre Téhéran et Londres.Téhéran contestait ces allégations et accusait le Royaume-Uni de "piraterie", affirmant que les Britanniques s'étaient emparés du navire dans les eaux internationales.
Deux semaines plus tard, le 19 juillet, l'Iran immobilisait dans le détroit d'Ormuz un pétrolier britannique, le Stena Impero, soupçonné de "non-respect du code maritime international".
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