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La ville de Washington porte plainte contre des groupes d'extrême droite pour l'assaut sur le Capitole

Cette plainte s'appuie sur une loi édictée en 1871 pour protéger les droits des Afro-Américains après l'abolition, en 1865, de l'esclavage, notamment contre des groupes extrémistes comme le Ku Klux Klan.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des supporters de Donald Trump pénètrent dans le Capitole, à Washington (Etats-Unis), le 6 janvier 2021. (BRENT STIRTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

Le 6 janvier, des centaines de partisans de Donald Trump envahissaient le Capitole, où siège le Congrès américain. La ville de Washington a porté plainte, mardi 14 décembre, contre les Proud Boys et les Oath Keepers, deux groupes d'extrême droite, et contre une trentaine de leurs responsables, accusés d'avoir "planifié, promu et participé" à cet assaut. Une plainte au civil qui vise "à décourager de futurs actes de violence" et à obtenir des dédommagements pour les torts infligés à la capitale américaine, a déclaré lors d'une conférence de presse son procureur général, Karl Racine.

La plainte de la ville de Washington s'appuie sur une loi édictée en 1871 pour protéger les droits des Afro-Américains après l'abolition, en 1865, de l'esclavage, notamment contre des groupes extrémistes comme le Ku Klux Klan.

"un acte coordonné de terrorisme intérieur"

Selon la plainte, "l'attaque du 6 janvier était un acte coordonné de terrorisme intérieur" et la ville de Washington s'est ensuite retrouvée obligée "de gérer les conséquences" de ce coup de force. Celui-ci a notamment occasionné d'importants frais médicaux pour les agents de police de la ville blessés dans les heurts, a déclaré Karl Racine, disant espérer "infliger la plus grande peine financière possible" aux deux organisations extrémistes. "Si nous pouvions les mettre en faillite, ce serait un grand jour..."

En février, l'élu démocrate du Congrès Bennie Thompson avait déjà déposé une plainte au civil contre les Proud Boys et les Oath Keepers, ainsi que contre l'ex-président Donald Trump et son avocat Rudy Giuliani pour leur rôle dans l'attaque du 6 janvier contre le siège du Congrès. Mais "c'est la première fois qu'un gouvernement local" tente d'obtenir réparation, a précisé Karl Racine.

La plupart des individus cités dans la plainte font déjà l'objet de poursuites pénales devant la justice fédérale et pourraient être jugés au printemps.

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