Etats-Unis : face aux critiques, Donald Trump exalte le rassemblement lors de la fête nationale
Pour la première fois, les Etats-Unis ont organisé un défilé militaire pour la fête nationale du 4-Juillet.
"Notre nation est plus forte aujourd'hui que jamais auparavant". Lors d'un défilé militaire inédit, Donald Trump a célébré, jeudi 4 juillet, l'histoire des Américains pour qui "rien n'est impossible". Malgré les critiques qui lui reprochaient de s'être invité au cœur de la fête nationale, traditionnellement apolitique, le président américain a fait un discours rendant hommage à l'armée et appelant au rassemblement. Le 4 juillet marque le Jour de l'indépendance – Independence Day, lorsqu'en 1776 treize colonies britanniques fondèrent les Etats-Unis d'Amérique.
L'imposant Air Force One, le Boeing 747 des présidents américains, a survolé le cœur historique de Washington pour annoncer l'ouverture de la cérémonie qui a duré moins d'une heure. Et la patrouille d'acrobaties aériennes Blue Angels a clôturé ce spectacle d'une ampleur inédite, qui a offert notamment la vision rare de la silhouette fine du chasseur furtif B-2.
L'opposition dénonce "un meeting partisan"
"Aujourd'hui, nous nous rassemblons comme un seul pays pour cet hommage très spécial à l'Amérique", a déclaré Donald Trump, avant d'énumérer les découvertes et avancées médicales, spatiales, technologiques et industrielles faites par des Américains. "Nous serons de retour sur la Lune sous peu et un jour prochain, nous planterons le drapeau américain sur Mars", a promis Donald Trump.
En chamboulant l'ordonnancement des festivités, le président s'est attiré les foudres des démocrates, qui craignaient un "meeting de campagne partisan". Cet événement a été "conçu plus pour satisfaire son ego que pour célébrer les idéaux américains", a dénoncé le candidat à la Maison Blanche Joe Biden, favori dans les sondages parmi les démocrates.
C'est après avoir été impressionné par le défilé du 14 juillet 2017 sur les Champs-Elysées à Paris que le milliardaire républicain a voulu ajouter une dimension militaire aux célébrations dans son pays. L'organisation de gauche Code Pink a manifesté son opposition en déployant – au sol – le "Baby Trump", personnage gonflable représentant un bébé colérique à l'effigie du président américain.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.