Etats-Unis : un premier débat républicain tendu que Donald Trump écrase de son absence
Inflation, insécurité, avortement… mais surtout Trump : les candidats républicains à la présidentielle américaine de 2024 se sont écharpés, mercredi 23 août, lors du premier débat de la campagne, sans l'ancien président, cerné par les enquêtes et bien décidé à jouer les trouble-fête.
Les quatre inculpations du tempétueux milliardaire, qui font l'objet d'une attention médiatique vertigineuse, ont donné lieu aux échanges les plus vifs entre les huit personnes sur l'estrade. Mais aussi à une séquence des plus étranges : à la question de savoir si Donald Trump devrait se voir confier les clés de la Maison Blanche, même s'il était condamné pénalement en justice, tous les candidats – sauf deux – ont levé la main, de façon plutôt hésitante. Y compris Ron DeSantis, le principal rival de l'ancien président, mais dont le statut d'étoile montante de la droite dure a été fortement remis en cause ces dernières semaines.
"Arrêter de normaliser son comportement"
"Il est grand temps d'arrêter de normaliser son comportement", a au contraire déclaré Chris Christie, un des candidats les plus critiques de Donald Trump, mais qui a été vivement hué par le public.
Donald Trump avait choisi de snober ce rendez-vous, organisé à Milwaukee dans le Wisconsin, en raison selon lui de sa très large avance dans les enquêtes d'opinion républicaines. C'est tout le paradoxe : inculpé quatre fois en moins de six mois, l'ex-dirigeant écrase actuellement toute la concurrence dans la course à l'investiture républicaine.
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