La fronde anti-Trump, en réaction à la visite du président américain sur les lieux des attaques qui ont fait 31 morts, est-elle partagée par tous les Américains ? "Ce que l'on voit ressemble peut-être moins à une fronde qu'à des protestations habituelles contre un président qui divise l'Amérique. Ces deux fusillades, comme les propos anti-immigrés du président, ne font que renforcer les deux camps : ceux qui détestent Donald Trump et le traitent de raciste, et ceux qui l'aiment parce qu'ils considèrent qu'il tient un discours de vérité", explique Agnès Vahramian, en direct de Washington (États-Unis).Des attaques anti-immigration qui risquent de se poursuivreIl est difficile dès lors de dire si, dans l'opinion, la détestation du personnage supplante l'"efficacité" du discours, et si Donald Trump est fragilisé. "Je peux vous garantir que le président ne va pas stopper ses attaques anti-immigrés", conclut Agnès Vahramian.