Etats-Unis : le bilan de la tuerie d'El Paso s'alourdit à 22 morts

Article rédigé par franceinfo
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Des habitants se réunissent à El Paso au Texas après la tuerie de masse dans un Walmart, le 5 août 2019. (JOSE LUIS GONZALEZ / REUTERS)

Une des victimes des balles du tireur a succombé tôt lundi matin, a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter. 

Ce qu'il faut savoir

L'attaque perpétrée samedi par un tireur dans un centre commercial bondé d'El Paso, ville texane à la frontière mexicaine, a fait 22 morts, a annoncé lundi 5 août la police locale, dans un bilan actualisé à la hausse. L'une des victimes "est décédée tôt ce matin à l'hôpital" tandis que la seconde est décédée juste après 10h du matin a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter.

Il faut une "exécution rapide" des auteurs de fusillade. Dans son allocution lundi matin (16 heures en France), Donald Trump a condamné le "suprémacisme blanc" et déploré "l'idéalisation de la violence aux Etats-Unis", nourrie selon lui par les réseaux sociaux et les jeux vidéo. Il affirme qu'internet a radicalisé les "esprits perturbés"

Donald Trump propose de davantage encadrer les ventes d'armes à feu et appelle à une réforme de l'immigration. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire."

Sur Twitter toujours, le président américain accuse les médias de "grandement contribuer à la colère et à la rage" aux Etats-Unis"Les médias ont une grande responsabilité quant aux vies et à la sécurité dans notre pays. Les 'fake news' ont grandement contribué à la colère et la rage qui se sont développées durant de nombreuses années", a-t-il écrit lundi matin sur le réseau social. 

 Pendant le week-end, Donald Trump a été la cible de nombreuses critiques. Ses opposants, majoritairement démocrates, l'accusent d'encourager l'intolérance avec ses fréquentes déclarations au vitriol.