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Etats-Unis : en 347 jours, Donald Trump a fait près de 2 000 déclarations erronées

Le "Washington Post" a tenu le décompte des erreurs commises par le président américain lors de ses saillies sur Twitter, ses discours ou ses interventions médiatiques.

Article rédigé par franceinfo
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Le président américain Donald Trump à Palm Beach, en Floride (Etats-Unis), le 29 décembre 2017.  (JONATHAN ERNST / AFP)

Il n'a pas encore un an de présidence à son actif mais le compteur de ses déclarations erronées explose. Selon le Washington Post, qui tient le journal de bord depuis 347 jours, Donald Trump en est à 1 950 affirmations fausses ou trompeuses. Soit 5,6 par jour, affirme le journal américain.

Le président des Etats-Unis s'est par exemple attribué le crédit pour des décisions prises avant qu'il ne soit élu président. Il a ainsi prétendu avoir obtenu des investissements commerciaux et des embauches annoncés avant son mandat et dont la trace peut facilement être retrouvée grâce à une simple recherche sur Google, souligne le Washington Post

Des chiffres tronqués sur les impôts et le chômage

Donald Trump a aussi répété plus d'une cinquantaine de fois avoir effectué la plus importante réduction d'impôts de l'histoire américaine alors que les données du Trésor le classent huitième en la matière. 

Il a par ailleurs passé sa campagne électorale à dire à ses partisans que le taux de chômage réel s'élevait à 42% et que les statistiques officielles étaient fausses. Après son élection, il s'est félicité d'avoir atteint le taux de chômage le plus bas en 17 ans. Or, il était déjà très bas quand il a été élu, à 4,6%, rappelle le quotidien. 

Le Washington Post explique dans son article alimenter cette base de données en lisant attentivement ou en regardant la myriade d'apparitions publiques de Donald Trump et ses entrevues à la télévision et à la radio. "Nous serons bientôt confrontés à la décision de savoir s'il faut maintenir [ce décompte] au-delà d'un an, même si cela met à rude épreuve les ressources (et les fins de semaine) de notre personnel", écrit le journal.

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