Etats-Unis : Donald Trump vante ses promesses "tenues" et une économie "rugissante" devant le Congrès
Lors de son discours sur l'état de l'Union, le président américain a déroulé sur ses thèmes de campagne, mais il n'a pas dit un mot de son procès en destitution à la veille d'un acquittement quasi-certain.
Droit dans ses bottes. A neuf mois de la présidentielle américaine, Donald Trump a vanté, mardi 4 février, lors son traditionnel discours sur l'état de l'Union devant le Congrès, ses promesses "tenues" et une économie "rugissante". "Contrairement à tant d'autres avant moi, je tiens mes promesses", a lancé Donald Trump, sans cesse coupé par les standing ovations et les "USA, USA" des républicains.
Donald Trump traverse une bonne période : l'acquittement qui se profile mercredi par le Sénat marquera l'épilogue d'une procédure de destitution de cinq mois qui n'a pas fait vaciller une base électorale toujours fidèle. Le président américain n'a d'ailleurs pas dit un mot sur l'"impeachment".
"Notre stratégie a marché"
Dans cette même Chambre des représentants qui l'a mis en accusation pour "abus de pouvoir" et "entrave à la bonne marche du Congrès", le milliardaire a donc brassé tous les thèmes de la campagne à venir pour le scrutin du 3 novembre, comme son "mur puissant" contre l'immigration venue du Mexique ou son intention d'interdire l'avortement "tardif".
Mais c'est surtout sur "la grande réussite économique" des Etats-Unis et le "boom des cols bleus" qu'il a mis l'accent, lors d'un discours sans annonce ni surprise. "Notre stratégie a marché", a-t-il martelé, en évoquant ses récents accords commerciaux avec la Chine, le Canada et le Mexique.
Le président des Etats-Unis a aussi défendu sa politique étrangère, à l'instar de son soutien à l'opposant vénézuélien Juan Guaido, un de ses invités au Congrès, contre le "dictateur socialiste" Nicolas Maduro dont il a promis de "briser" la "tyrannie".
Tensions palpables avec les démocrates
Donald Trump est toutefois passé rapidement sur sa confrontation avec l'Iran et son plan de paix israélo-palestinien, avant de réaffirmer son intention de "ramener à la maison" à terme les soldats américains d'Afghanistan où, a-t-il dit, ils n'ont pas vocation à assurer le "maintien de l'ordre pour d'autres pays".
La division qui règne dans la classe politique américaine comme dans le pays était palpable. Le président des Etats-Unis a ostensiblement évité de serrer la main que lui tendait la cheffe démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Une fois l'allocution finie, cette dernière a ostensiblement déchiré sa copie du discours.
Selon le dernier sondage de l'institut Gallup, le milliardaire républicain enregistre 49% d'opinions favorables, son score le plus élevé depuis sa prise de pouvoir en janvier 2017.
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