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Etats-Unis : Donald Trump juge que son discours accusé d'avoir encouragé les violences du Capitole était "totalement approprié"

Lundi, les démocrates de la Chambre des représentants ont présenté l'acte d'accusation du président américain pour "incitation à la violence", préalable à une nouvelle procédure de destitution.

Article rédigé par franceinfo
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Le président des Etats-Unis Donald Trump quitte la Maison Blanche avant un déplacement au Texas, le 12 janvier 2021. (DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Sur le point d'être visé par la deuxième procédure de destitution de son mandat, Donald Trump a jugé cette initiative des démocrates "totalement ridicule", mardi 12 janvier. Il a également rejeté l'idée que ses propos devant le rassemblement de ses partisans au Capitole aient pu encourager les violences qui y ont ensuite éclaté : son discours "a été analysé", et "les gens ont trouvé que ce que j'ai dit était totalement approprié", a-t-il assuré.

Dans l'acte d'accusation du président des Etats-Unis, dont le mandat s'achèvera le 20 janvier, il est écrit qu'il "a incité les violences" et "a gravement mis en danger la sécurité des Etats-Unis".

La Chambre des représentants devrait voter et adopter cet acte d'accusation mercredi, ce qui lancerait officiellement la procédure d'impeachment. A moins que le vice-président Mike Pence réponde favorablement à l'ultimatum des démocrates, qui lui demandent de démettre Donald Trump de ses fonctions.

Sa première apparition publique depuis les violences

Mardi, dans sa première prise de parole publique depuis les faits, le président sortant a estimé que sa mise en accusation provoquait "une immense colère" chez ses partisans. Il a aussi assuré qu'il ne souhaitait "pas de violences" dans un pays en proie à de vives tensions. Il répondait à des journalistes sur une base aérienne près de Washington, avant de s'envoler pour un déplacement au Texas.

Le locataire de la Maison Blanche a également accusé les réseaux sociaux tels que Twitter, qui ont suspendu son compte, d'avoir commis "une erreur catastrophique". Enfin, il a jugé que "le vrai problème" était les déclarations de "politiciens de haut niveau" au sujet d'"horribles émeutes à Portland, Seattle et d'autres endroits", en référence aux manifestations de l'été 2020 contre les violences policières racistes.

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