Donald Trump juge "ridicule" la décision d'un "soi-disant" juge bloquant son décret anti-immigration
Un juge fédéral de Seattle a bloqué temporairement, vendredi, le décret polémique du président américain visant sept pays à majorité musulmane.
Donald Trump n'a pas du tout apprécié la décision de justice bloquant temporairement son décret anti-immigration. Sur Twitter, samedi 4 février, le président américain a déclaré, dans une salve de tweets matinaux dont il a le secret, que "l'opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée !"
The opinion of this so-called judge, which essentially takes law-enforcement away from our country, is ridiculous and will be overturned!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 février 2017
Il a également répété que "quand un pays n'est plus capable de dire qui peut, et qui ne peut pas, entrer et sortir, surtout pour des raisons de sûreté et de sécurité, il y a un gros problème !"
When a country is no longer able to say who can, and who cannot , come in & out, especially for reasons of safety &.security - big trouble!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 février 2017
Le juge de Seattle James Robart a émis une injonction temporaire valable sur l'ensemble du territoire américain, le temps qu'une plainte déposée, lundi, par le ministre de la Justice de l'Etat de Washington soit examinée. Il s'agit, à ce stade, de la décision qui a la plus vaste portée aux Etats-Unis, même si d'autres juges fédéraux de plusieurs Etats ont également statué contre l'interdiction décrétée par Donald Trump vendredi dernier.
Les conséquences de la décision du juge Robart ont commencé à se concrétiser, samedi matin, à travers le monde : la compagnie aérienne Qatar Airways a, par exemple, annoncé qu'elle transporterait vers les Etats-Unis les ressortissants des sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) visés par le décret.
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