Etats-Unis : "Je pense que la torture donne ses résultats, mais je suivrai l'avis de nos dirigeants", déclare Donald Trump

Article rédigé par Benoît Zagdoun, Vincent Daniel
France Télévisions
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CONF TRUMP/MAY

La Première ministre britannique est le premier dirigeant étranger reçu, vendredi, dans le Bureau ovale par le nouveau président républicain.

Ce qu'il faut savoir

A peine installé à la Maison Blanche, Donald Trump reçoit, vendredi 27 janvier, la Première ministre britannique, Theresa May, pour évoquer les liens commerciaux post-Brexit et donner une impulsion différente à "la relation spéciale" entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. 

Un coup diplomatique. En devenant le premier dirigeant étranger reçu dans le Bureau ovale par le nouveau président républicain, la Première ministre britannique réussit à s'imposer. Mais elle sait aussi que ses faits et gestes seront scrutés à la loupe par les alliés des Etats-Unis, qui s'interrogent sur l'attitude à adopter face au nouveau président américain arrivé au pouvoir avec comme slogan : "l'Amérique d'abord".

"Parfois, les contraires s'attirent." C'est l'étonnante formule de Theresa May, fille de pasteur réservée, lorsqu'elle a évoqué sa future rencontre avec l'exubérant et imprévisible septuagénaire. Sa décision de se rendre à Washington une semaine après la prestation de serment du magnat de l'immobilier a d'ailleurs suscité une controverse au Royaume-Uni.

Négociations pour un futur accord commercial. Le Royaume-Uni peut "discuter" d'un éventuel accord de libre-échange avec un pays tiers, mais pas "négocier" tant qu'il reste membre de l'UE, lui a fermement rappelé la Commission européenne. "Je n'ai pas encore de secrétaire au Commerce", a par ailleurs souligné, jeudi, Donald Trump.