Au procès de Donald Trump, son ancien avocat Michael Cohen continue de l'accabler

Celui qui fut l'homme de confiance de l'ex-président des Etats-Unis avant de jurer sa perte a continué mardi à l'incriminer.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump à la sortir de la salle d'audience lors son procès à New York, le 14 mai 2024. (MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Les avocats de Donald Trump ont lancé mardi 14 mai les hostilités pour tenter de faire vaciller son ancien homme de confiance, Michael Cohen, témoin clé de l'accusation qui a incriminé l'ex-président des Etats-Unis à son procès pour paiements dissimulés à une star du X avant la présidentielle de 2016.

Signe des lourds enjeux politiques de ce procès historique, le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, est venu dénoncer devant les portes du palais de Justice de Manhattan un procès "corrompu" et une "ingérence électorale". Il a remis en cause la légitimité du tribunal, à moins de six mois de l'élection présidentielle américaine.

Le contre-interrogatoire de Michael Cohen, 57 ans, s'est poursuivi, sans que celui-ci paraisse vraiment en difficulté, pendant que Donald Trump avait le plus souvent les yeux clos, affaissé sur son fauteuil.

Un témoignage central 

Durant l'interrogatoire mené par l'accusation, qui a duré huit heures lundi et mardi, Michael Cohen a raconté que Donald Trump avait approuvé, à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016, un paiement de 130 000 dollars à l'actrice Stormy Daniels dans le but d'acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'homme d'affaires, déjà marié à Melania Trump.

Ce témoignage est central pour les procureurs, car c'est cette dissimulation présumée qui lui vaut de comparaître pour 34 délits de falsification comptable et lui fait risquer la première condamnation pénale d'un ancien chef d'Etat américain. Et en théorie jusqu'à une peine de prison, qui ne l'empêcherait toutefois pas de rester le candidat des républicains en novembre.

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