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Etats-Unis : un deuxième lanceur d'alerte prêt à témoigner contre Donald Trump dans l'affaire ukrainienne

Le président américain est accusé d'avoir demandé à son homologue ukrainien de relancer deux enquêtes sur la famille de Joe Biden, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 3 octobre 2019. (JIM WATSON / AFP)

De nouveaux ennuis pour le locataire de la Maison Blanche. Un deuxième lanceur d'alerte a livré de nouvelles informations sur l'affaire ukrainienne pour laquelle Donald Trump fait l'objet d'une procédure de destitution, a indiqué Mark Zaid, l'avocat de ce membre des services de renseignement.

>> Ce qu'il faut savoir sur les soupçons de collusion avec l'Ukraine, à l'origine de la procédure de destitution qui vise Donald Trump

Ce lanceur d'alerte a "fait une déposition protégée par la loi et ne peut pas subir de représailles. Ce lanceur d'alerte a des informations de première main", a déclaré Mark Zaid. Un autre avocat de sa firme a laissé entendre qu'il pourrait y avoir plus que deux lanceurs d'alerte. 

Accusation d'ingérence

Le cabinet de Mark Zaid défend les intérêts d'un premier membre des services de renseignement qui avait signalé qu'une conversation téléphonique du 25 juillet entre Donald Trump et son homologue ukrainien était, selon lui, inappropriée.

Le président américain avait, lors de cet appel, demandé à Volodymyr Zelensky de l'aider à rassembler des informations compromettantes sur le candidat démocrate Joe Biden, bien placé pour l'affronter lors de la présidentielle de 2020. Le lanceur d'alerte s'était inquiété du contenu de cet appel, jugeant que Donald Trump avait "sollicité l'ingérence" de l'Ukraine et accusé la Maison Blanche d'avoir cherché à "étouffer le scandale".

A la suite de ces révélations, les démocrates ont annoncé l'ouverture à la Chambre des représentants d'une enquête dans le cadre d'une rare procédure de destitution contre Donald Trump. Cette procédure devrait à ce stade buter sur la majorité républicaine au Sénat, où aurait lieu son éventuel "procès" si la Chambre, à majorité démocrate, votait sa mise en accusation ("impeachment").

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