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Etats-Unis : quatre hommes inculpés pour avoir tenté de déboulonner une statue face à la Maison Blanche

Agées de 20 à 47 ans, ces quatre personnes sont soupçonnées d'avoir tenté de mettre à terre la statue de l'ancien président Andrew Jackson lors d'une manifestation antiraciste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La statue d'Andrew Jackson, le 26 juin 2020 à Washington (Etats-Unis). (OLIVIER DOULIERY / AFP)

Aux Etats-Unis, quatre hommes font l'objet de poursuites pénales pour avoir tenté de déboulonner une statue de l'ancien président Andrew Jackson située face à la Maison Blanche, dans le cadre des manifestations antiracistes depuis la mort de George Floyd, ont annoncé samedi 27 juin les autorités américaines. Le président Donald Trump a de son côté twitté les appels lancés par la police pour identifier une quinzaine d'autres manifestants ayant participé à cette action.

Lundi soir, un groupe s'était attaqué à la statue de l'ancien président Jackson, un défenseur de l'esclavage qui a dirigé les Etats-Unis de 1829 à 1837. Ils avaient enroulé des cordes autour du monument et tenté de le mettre à terre. Sur la base de vidéos de la scène, quatre ont été identifiés en train de nouer ou de tirer les cordes, ou encore de passer un marteau à un autre manifestant.

"Ces inculpations doivent servir d'avertissement"

Agés de 20 à 47 ans, ils ont été inculpés de "destruction d'une propriété fédérale", une charge passible d'un à dix ans de prison. L'un d'eux a été interpellé vendredi et présenté à un juge samedi, les trois autres n'ont pas encore été appréhendés, ont précisé les services du procureur fédéral de Washington dans un communiqué. "Ces inculpations doivent servir d'avertissement. (...) Votre comportement violent et criminel ne sera pas toléré", a prévenu le procureur Michael R. Sherwin.

Depuis la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier blanc le 25 mai, les Américains se sont engagés dans une relecture critique de leur Histoire. En marge des manifestations, plusieurs statues, notamment de généraux confédérés ou de partisans de l'esclavage, ont été prises pour cible. Donald Trump, qui brigue un second mandat, a dénoncé l'action de "vandales, anarchistes ou agitateurs" et a signé vendredi un arrêté présidentiel pour "protéger" les monuments.

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