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Le Sénat américain adopte le plan de sauvetage des banques

74 voix pour, 25 contre : le plan Paulson a été adopté cette nuit au Sénat américain. La Chambre des représentants devrait suivre vendredi, histoire d'effacer le couac de lundi... et de renflouer durablement les banques américaines.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 11:38

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Cette fois, l'adoption du plan n'aura été que de pure forme. La fausse note du début de semaine - le vote négatif de la Chambre des représentants - est dans tous les esprits. Pas question de rééditer un tel exploit, qui a fait plonger toutes les places boursières de la planète.
_ Cette nuit, le Sénat américain a donc adopté, par 74 voix contre 25, le plan Paulson de sauvetage des banques. Une première étape est franchie haut la main, mais elle était sans enjeu... Tous les regards se tournent maintenant vers la Chambre des représentants, qui pourrait se prononcer à son tour vendredi midi.

“Avec les améliorations que le Sénat a apportées, je crois que les membres des deux partis à la Chambre des représentants peuvent soutenir cette loi”, s'est félicité le président George Bush.
_ Car, effectivement, le texte a été légèrement amendé par des réductions d'impôts et un relèvement du plafond de garantie des dépôts bancaires (qui passe de 100.000 à 250.000 dollars).

Particulièrement attendus, les deux candidats à la Maison Blanche ont interrompu leur campagne pour venir voter au Sénat. Dans un discours aux accents présidentiels, Barack Obama a même repris les mots d'un certain Roosevelt, le président qui vécut la crise de 1929. “Unissons-nous pour bannir la peur! Aujourd'hui on ne peut pas échouer. Ni maintenant, ni demain, ni l'année prochaine”. Et Obama d'expliquer qu'on risquait “de voir des milliers d'entreprises
mettre la clé sous la porte, des millions d'emplois disparaître et
une longue et douloureuse récession s'en suivre”.

Au final, l'essentiel reste : 700 milliards de dollars seront affectés au secteur bancaire. De quoi stabiliser les marchés du crédit et du crédit interbancaires, afin d'éviter que la crise financière ne plonge l'économie américaine dans une dépression.

On attend maintenant la réaction des marchés financiers. Des Bourses qui ont appris à rester prudentes ces derniers temps. A Tokyo, le Nikkei a clôturé en repli de 1,88%.

Guillaume Gaven, avec agences