"Il n'y a plus un seul poteau électrique debout" : À Panama City en Floride, les dégâts sont impressionnants après le passage de l'ouragan Michael
Le reporter de franceinfo a pu se rendre à Panama City, en Floride, au moment du passage de l'ouragan.
La traversée de Panama City, jeudi 11 octobre, de nuit, sans autre lumière que celles des étoiles est impressionnante après le passage de l'ouragan Michael. D'autant plus que la ville est placée sous couvre-feu jusqu'à vendredi matin. Il n'y a plus un seul poteau électrique debout, rapporte notre journaliste Gregory Philipps sur place. Il raconte que dans la lumière des phares des voitures, les bâtiments semblent comme soufflés par des explosions.
Floride by night after hurricane Michael pic.twitter.com/l4j2SbsmRs
— Gregory Philipps (@gregphil) 11 octobre 2018
Des voitures ont été projetés par la force des vents sur le parking. Tous les véhicules ou presque ont vu leurs vitres brisées par les rafales.
Une ville déserte
La plupart des 35 000 habitants de Panama City sont partis. La ville est extrêmement silencieuse. On croise parfois une ou deux voitures de police sensées interpeller ceux qui violeraient le couvre-feu. Elles circulent entre les fils électriques tombés à terre et les nombreux débris.
Footage shot by a TV crew in Panama City gives a sense of the damage in the aftermath of #HurricaneMichael, the worst hurricane to hit the Florida Panhandle since the mid-1800s, according to FEMA officials. https://t.co/VyLIWjbtje pic.twitter.com/47sH97DoB6
— ABC News (@ABC) 11 octobre 2018
Toujours sur la côte, la petite station balnéaire de Mexico Beach a elle aussi été soufflée si on en croit les premières images venues de la zone et diffusées par les télévisions américaines. Mais c'est seulement au lever du jour qu'on pourra véritablement mesurer l'ampleur des dégâts.
Structures destroyed and streets turned into rivers in Mexico Beach, FL, where #HurricaneMichael made landfall as an extremely powerful Category 4 storm. https://t.co/S478jmfOEc pic.twitter.com/FSWCVqRYS8
— ABC News (@ABC) 11 octobre 2018
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.