Cet article date de plus de trois ans.

Etats-Unis : après une fusillade dans un lycée du Michigan, un quatrième élève succombe à ses blessures

Mardi, un adolescent de 15 ans, élève du lycée d'Oxford, dans la banlieue de Detroit, avait tué par balle trois lycéens âgés de 14 à 17 ans et blessé huit personnes dont un enseignant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des fleurs et des ours en peluche déposés à l'extérieur du lycée d'Oxford, le 1er décembre 2021 à Oxford, Michigan (Etats-Unis), où a eu lieu une fusillade la veille. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Nouveau décès après la fusillade dans un lycée du Michigan (Etats-Unis). Un élève blessé lors du drame, mardi 30 novembre, a succombé à ses blessures, ce qui porte le bilan à quatre morts. "Nous avons la tristesse d'annoncer qu'une quatrième victime a succombé à ses blessures", ont assuré mercredi les services du shérif du comté d'Oakland sur leur page Facebook. Justin Shilling, âgé de 17 ans, est mort à l'hôpital à environ 10h45, heure locale (16h45, heure française), a précisé à l'AFP le shérif Michael Bouchard. Six élèves blessés restaient hospitalisés mercredi alors que l'enseignant, légèrement touché à l'épaule, est sorti de l'hôpital dès mardi.

L'auteur de la fusillade, un adolescent de 15 ans, élève du lycée "est clairement venu pour tuer des gens", a affirmé mercredi le shérif sur CNN, soulignant qu'il avait tiré au moins 30 balles. "Il tirait sur les gens à bout portant, souvent en visant la tête ou la poitrine", a-t-il ajouté. Le tireur s'est rendu à la police à l'intérieur même du lycée et a été placé en détention. Il est resté silencieux sur les motivations de son geste, ses parents lui ayant demandé de ne pas parler à la police, selon les autorités. L'élève, dont l'identité n'a pas été rendue publique, a utilisé un pistolet semi-automatique Sig Sauer SP 2022 de calibre 9 mm, achetée par son père vendredi, jour des grandes promotions du Black Friday, selon la police.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.