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Etats-Unis : le Capitole évacué après un cafouillage causé par un avion de parachutistes

La police a vidé le siège du Congrès américain, mercredi, après avoir considéré comme une menace un inoffensif avion participant à un événement sportif.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Capitole de Washington, le 5 avril 2022. (STEFANI REYNOLDS / AFP)

A-t-elle cru à une invasion du Capitole version aéroportée ? La police américaine a fait évacuer le siège du Congrès américain, à Washington, mercredi 20 avril, après avoir considéré comme une menace un inoffensif avion participant à un événement sportif. "Evacuez le Capitole des Etats-Unis" : une inquiétante alerte a fait état d'une menace aérienne potentielle à environ 18h30, avant d'être levée moins de vingt minutes plus tard. 

Les forces de l'ordre, qui ont justifié l'évacuation par un "souci de précaution", ont promis "plus d'informations à venir". Plus de deux heures après l'avertissement initial, elles n'avaient toujours pas fourni de raison officielle. Un simple et embarrassant problème de communication semble être à l'origine de la fausse alerte. La menace signalée n'était en fait que des parachutistes de l'armée américaine, largués depuis un avion pour participer à un spectacle d'avant-match dans un stade de baseball, à moins de 2 kilomètres du Capitole.

Pelosi dénonce une "négligence scandaleuse"

"Le fait que l'autorité américaine de l'aviation ait apparemment échoué à informer la police du Capitole du survol prévu du Nationals Stadium est scandaleux et inexcusable", s'est agacée la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué cinglant.

"La panique inutile causée par cette apparente négligence a été particulièrement préjudiciable aux élus, au personnel et aux employés institutionnels, toujours marqués par le traumatisme de l'attaque sur leur lieu de travail le 6 janvier", a-t-elle poursuivi, faisant référence à l'assaut du Capitole début 2021 par des partisans de Donald Trump. 

Bien que brève, l'alerte a été immédiatement partagée par les médias américains, dans un pays encore profondément marqué par le souvenir des attaques du 11 septembre 2001. Le nombre de personnes présentes mercredi dans l'enceinte du Capitole était probablement limité, le Sénat et la Chambre des représentants n'étant pas en session.

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