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Accusé de maltraiter les orques, SeaWorld fait évoluer une attraction dans son parc californien

Le spectacle du parc de San Diego sera remplacé par une attraction "éducative",  en 2017.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un spectacle avec une orque au parc aquatique SeaWorld de San Diego (Californie, Etats-Unis), le 19 mars 2014. (MIKE BLAKE / REUTERS)

Le parc d'attraction aquatique SeaWorld de San Diego (Etats-Unis), accusé de maltraiter les animaux, a annoncé lundi 9 novembre qu'il allait progressivement supprimer l'une de ses attractions vedettes avec des orques. Victoire pour la cause animale ? Pas tout à fait. Le spectacle de son parc californien sera remplacé en 2017 par une nouvelle attraction "éducative". 

Si les soigneurs ne prendront plus part aux spectacles pour réaliser des numéros répétés, les orques continueront d'être présentées aux spectateurs, précise The Independent (en anglais). Les visiteurs pourront les observer dans des activités "plus naturelles", comme les sauts qu'elles réalisent en pleine nature.

Les spectacles des parcs SeaWorld au Texas et en Floride ne seront cependant pas modifiés, a indiqué un porte-parole du groupe.

Plombé par le documentaire "Blackfish"

L'association de protection des animaux Peta, l'une des premières à avoir dénoncé le traitement des orques par SeaWorld, a estimé que le retrait du spectacle n'était pas suffisant. "C'est comme si un cirque arrêtait de fouetter les lions pendant des spectacles mais les gardait emprisonnés dans des cages à vie", a estimé Jared Goodman, de Peta.

SeaWorld s'est retrouvé sous le feu des critiques et a vu sa fréquentation plonger dans ses parcs, particulièrement en Californie, après la diffusion en 2013 d'un documentaire, Blackfish. Très acclamé, le film dénonçait l'impact de la captivité sur les orques.

SeaWorld s'était défendu en déclarant traiter les animaux avec dignité et n'avoir pas capturé d'orques au large depuis 35 ans. Les organisations comme ce parc "font partie de la solution, pas du problème", a estimé la société.

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